Lecookie est utilisé pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie «Performance». viewed_cookie_policy: 11 mois: Le cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent et est utilisé pour stocker si l'utilisateur a consenti ou non à l'utilisation de cookies. Il ne stocke aucune donnée personnelle. Pascal met dans son oeil qui est au photographe ce que le stylo est à l'écrivain, autant de minutie que s'il avait entre ses mains l'avenir du monde. Car sa photographie est là pour témoigner. Pour expliquer d'en haut ce que l'on ignore parfois en bas. Etoffe je dois à ce mot cette collaboration. Lors de notre premiÚre visite, ce fut ma réflexion à celui qui est aussi un photographe de théùtre et de costumes réputé " On dirait des étoffes. " Ce sont ces six lettres qui sont véritablement à l'origine de ce livre. Qu'écrire sur des marais salants qui ne soit pas déjà écrit ? Qu'écrire sur des paysages qui relÚvent plus de l'oeil de Monnet que de Doisneau ? Qu'écrire sur des couleurs ? La consigne fut lancée " Tu as carte blanche ! " Originaire de Nevers, a suivi les cours des Beaux Arts et durant prÚs de dix ans a été peintre, puis créait des événements autour de la peinture, participe à la création de musées d'Art brut à Lapalisse 03 puis à Hauterives 26. En 2001, Pascal François découvre la photographie comme art de transmission de la beauté instantanée et devient professionnel en 2003. Depuis, il est devenu le photographe du Centre national du costume de scÚne et de la scénographie, la Compagnie Philippe Gentil, collabore avec la coopérative des marais salants de Guérande, etc. Livres parus Rudolf Noureev photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; Opéras russes, à l'aube des ballets russes photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; Vestiaire de divas, photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; Les Insolites, photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; L'art du costume à la Comédie française photographies Pascal-François/CNCS, édit. Bleu autour. Costumer le pouvoir photographies costumes, P. François / CNCS, édit. Fage ; En Piste ! photographies costumes, P. François / CNCS, édit. Fage ; Paysages intérieurs, photographies de Philippe Genty, édit. Actes Sud. Antoine Gavory, originaire de la NiÚvre, est auteur de piÚces de théùtre, de romans, parolier, producteur et animateur de radio, Journaliste éditorialiste, chroniqueur littéraire... Livres parus 2001 De l'art dans la littérature essai, Agip ; Tristan CorbiÚre. Le spectre de l'an ankou, Livret d'exposition, Ass. Flagrant d'élie ; 2002 Destination vie contre les cancers Documentaire de témoignages, édit. Soubie ; 2004 Françoise Sagan. Un coup de vent à travers la vie Livret d'exposition, Ass. Flagrant d'élie ; 2007 Marguerite Yourcenar. Itinéraire d'un écrivain solitaire biographie, édit. Flagrant d'élie ; Barricades, roman, édit. Pietra Liuzzo ; 2008 Sacha Guitry. Le célÚbre impopulaire biographie, édit. Flagrant d'élie ; 2011 La théorie de l'adolescence, roman, édit. Flagrant d'élie ; 2013 Hussard Noir à la campagne, roman, édit. de l'Escargot savant.
Dansles marais salants, le sel récolté est stocké sur une surface plane comme l'illustre la photo ci- dessous. On admet qu'un tas de sel a toujours la forme d'un cÎne de révolution. 1) a) Pascal souhaite déterminer la hauteur d'un cÎne de sel de diamÚtre 5 mÚtres. Il possÚde un bùton de longueur I mÚtre. Il effectue des mesures et
Marais salants de la baie de San Francisco. Les marais salants ou salins correspondent Ă  des installations d'origine anthropique dont le but est de favoriser l'extraction et la collecte de sel marin Ă  partir de l'entrĂ©e d'une ressource, l'eau de mer[1]. Il s'agit le plus souvent d'un dispositif de barrages, de vannes, de canaux et de diffĂ©rents bassins de rĂ©tention menant finalement Ă  des bassins de faible profondeurs appelĂ©s carreaux, dans lesquels est rĂ©coltĂ© le sel, obtenu par l'Ă©vaporation de l'eau de mer, sous l'action combinĂ©e du soleil et du vent. Ils constituent une exploitation de type agricole, dont l'activitĂ© se nomme saliculture, ou sous sa forme ancienne, la saunerie. Les personnes qui rĂ©coltent le sel des marais salants sont appelĂ©es des saliculteurs, sauniers ou paludiers[2], voire marin-salants. Sous l'Ancien RĂ©gime, les paludiers Ă©taient ceux qui rĂ©coltaient le sel, le terme de sauniers dĂ©signant ceux qui le transportent pour le vendre. Principes Hormis quelques exceptions dans des lacs salĂ©s, les salines sont littorales et fonctionnent avec de l'eau de mer. Celle-ci est conduite par gravitĂ© lors des marĂ©es moyennes et fortes coefficient supĂ©rieur Ă  80 Ă  travers un grand rĂ©seau de canaux d'amenĂ©e les Ă©tiers jusqu'Ă  des rĂ©servoirs ou bassins intermĂ©diaires, appelĂ©s vasiĂšres et adernes. De lĂ , elle est ensuite conduite dans les bassins de rĂ©colte, les cristallisoirs ou Ɠillets. En saison chaude, tout au long de ce parcours, la salinitĂ© augmente rĂ©guliĂšrement avant mĂȘme l'entrĂ©e de l'eau dans les cristallisoirs. Dans les vasiĂšres, profondes de plusieurs dizaines de centimĂštres, les matiĂšres en suspension se dĂ©posent par dĂ©cantation, formant une couche de plusieurs centimĂštres par an, nettoyĂ©e durant l'hiver. En plus d'ĂȘtre un bassin de dĂ©cantation, la vasiĂšre peut parfois servir de rĂ©serve d’eau pendant l’entretien et la rĂ©colte pĂ©riode de fĂ©vrier Ă  octobre. On y retrouve parfois des rats ou des souris. Le cobier, moins profond quelques centimĂštres, assure une dĂ©cantation secondaire et permet d'entamer le processus d'Ă©vaporation proprement dit. L'eau de mer contient en moyenne 35 g de sel par litre. Les fares sont des piĂšces d’eau rectangulaires qui permettent une augmentation importante du degrĂ© de salinitĂ© de l’eau. Enfin, les adernes ont deux fonctions poursuivre l’évaporation tout en stockant l’eau nĂ©cessaire au remplissage des Ɠillets elles permettent de rĂ©approvisionner, en eau fortement chargĂ©e en sel, les Ɠillets aprĂšs une journĂ©e d’évaporation. À partir de lĂ , des canaux plus fins, les sauniers, alimentent en eau fortement chargĂ©e en sel des aires de cristallisation ou cristallisoirs, frĂ©quemment appelĂ©s Ɠillets ou aire saunante. Dans ces petits bassins rectangulaires gĂ©nĂ©ralement, la faible couche d'eau infĂ©rieure au centimĂštre, de l'ordre de 5 mm en gĂ©nĂ©ral est favorable Ă  son rĂ©chauffement et donc Ă  son Ă©vaporation jusqu'Ă  prĂ©cipitation du sel. Les bords de l’Ɠillet sont gĂ©nĂ©ralement plus creux en pente douce sur les 50 premiers centimĂštres du bord pour rĂ©cupĂ©rer un maximum de fleur de sel car autrement il n’y a pas une Ă©paisseur d’eau suffisante pour la rĂ©colte. Dans les cristallisoirs, le sel est rĂ©coltĂ© sous forme de relativement gros cristaux prĂ©cipitant au fond de la mince couche d'eau saturĂ©e. Le saunier peut aussi cueillir de la fleur de sel constituĂ©e de cristaux plus petits restant Ă  fleur d'eau si les conditions sont favorables prĂ©sence de vent. La production elle-mĂȘme n'a lieu que de mi-juin Ă  mi-septembre dans l'hĂ©misphĂšre nord ; le reste de l'annĂ©e est consacrĂ© Ă  l'entretien de la saline ou Ă  sa prĂ©servation des intempĂ©ries par submersion par la mer. En MĂ©diterranĂ©e, le soleil accĂ©lĂšre l'Ă©vaporation ; ainsi la saison de production est plus longue et surtout la sĂ©cheresse de l'Ă©tĂ© donne la possibilitĂ© d'effectuer une rĂ©colte de sel sec, naturellement blanc, alors qu'en Bretagne, la rĂ©colte se fait de juin Ă  septembre, donnant un sel gris et humide. En effet, sur la façade Atlantique, et notamment sur la presqu’üle de GuĂ©rande et les Ăźles de RĂ© et Noirmoutier, la rĂ©colte du sel s’effectue Ă  de juin Ă  septembre, lorsque les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont rĂ©unies. Depuis des millĂ©naires, la cueillette du sel est rĂ©alisĂ©e Ă  la main, de façon artisanale par les paludiers, Ă  l’aide d’outils comme la lousse pour la Fleur de sel et le las pour le gros sel. La Fleur de sel est quant Ă  elle rĂ©coltĂ©e Ă  la surface de l’eau. Ses cristaux forment une pellicule fine et fragile qui flotte Ă  la surface des oeillets, et que les paludiers peuvent alors cueillir dĂ©licatement pour prĂ©server toutes ses qualitĂ©s. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. RĂ©colte du sel dans le Salar de Uyuni, en Bolivie. Marais salants de GuĂ©rande. Salineras de Maras, Maras, PĂ©rou. Couleur La couleur des marais salants varie selon la salinitĂ© et dĂ©pend des micro-organismes prĂ©sents dans l'eau. Elle peut aller du vert pĂąle au rouge intense. Les marais dont la salinitĂ© est plutĂŽt basse auront une couleur verte du fait de la prĂ©dominance d'algues de cette couleur. Quand la salinitĂ© augmente, l'algue Dunaliella salina produit une teinte s'Ă©talant du rose au rouge. De petites crevettes, Artemia salina, Ă©voluant dans des eaux de salinitĂ© moyenne donnent une teinte orangĂ©e aux marais[3]. Des bactĂ©ries comme Stichococcus contribuent Ă©galement aux teintes. Conditions de production Toutes les salines ne sont pas littorales, telles les Salines de Bilma, au Niger, ici en dĂ©cembre 1985. Un cristallisoir mesure de 20 Ă  100 m2. La surface des cristallisoirs reprĂ©sente une faible fraction de la surface totale de la saline. De nombreux paramĂštres influent sur la production annuelle d'un Ɠillet. Elle est de l'ordre d'une tonne de sel. Le savoir-faire du saunier repose avant tout sur l'exploitation optimale des conditions naturelles, surtout mĂ©tĂ©orologiques. L'Ă©vaporation est accĂ©lĂ©rĂ©e par les facteurs suivants par ordre d'importance 1 le vent, 2 une Ă©paisseur d’eau aussi faible que possible, 3 le soleil et 4 la mise en mouvement de l'eau. En dehors de la pĂ©riode de production, le saunier a Ă©galement une importante responsabilitĂ© dans l'entretien individuel et collectif de la saline. Ces divers investissements justifient souvent la recherche d'une reconnaissance quelconque de la qualitĂ© spĂ©cifique du sel produit. Utilisation Le sel marin peut ĂȘtre utilisĂ© pour l'alimentation, l'agroalimentaire agent conservateur, certains usages industriels ou de loisirs. Il est aussi mais plus rarement et sous forme de dĂ©chets sĂ©diments de salines utilisĂ© comme agent fondant comme sel de dĂ©neigement et pour le dĂ©glaçage des routes on lui prĂ©fĂšre le sel de carriĂšre moins coĂ»teux. Principales zones de marais salants CaraĂŻbes nĂ©erlandaises Exploitation industrielle de salines Ă  Bonaire Exploitation industrielle de salines Ă  Bonaire, terminal de chargement marin Les Salines de Bonaire Espagne Les Salines de la Trinidad delta de l'Èbre Italie RĂ©serve naturelle des marais salants de Trapani et Paceco Riserva naturale Salina di Margherita di Savoia Riserva naturale Salina di Cervia États-Unis Les Salines de San Francisco[4] France CĂŽte atlantique Ils se caractĂ©risent par une exploitation artisanale non mĂ©canisĂ©e avec de faibles volumes de production. Île de RĂ©[5] 400 hectares. Marais salants de la presqu'Ăźle guĂ©randaise, constituĂ©s de deux bassins salicoles Ceux de GuĂ©rande comprenant les communes de GuĂ©rande, Batz-sur-Mer, Le Croisic, La Turballe 2000 hectares ; Ceux du MĂšs englobant les communes de Mesquer, Saint-Molf et AssĂ©rac 140 hectares. Marais breton pays de Retz englobant les communes de Les Moutiers-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz, Bouin, Beauvoir-sur-Mer, Saint-Urbain et Saint-Gervais Île de Noirmoutier Marais d'Olonne[6] englobant les communes des Sables d'Olonne et de L'Île-d'Olonne Île d'OlĂ©ron[7] Marais salants du Morbihan constituĂ©s de Marais de Lasne Saint-Armel Golfe du Morbihan 10 hectares. Marais de Truscat Sarzeau Golfe du Morbihan Marais de Kervilen La TrinitĂ©-sur-Mer Bassin salicole de Carnac À titre d'exemple, les marais salants de GuĂ©rande, en Loire-Atlantique, produisent en moyenne chaque annĂ©e prĂšs de 10 000 tonnes d'un sel naturellement riche en chlorure de magnĂ©sium et oligo-Ă©lĂ©ments. Les marais salants de GuĂ©rande sont exploitĂ©s depuis l'antiquitĂ©[8] pour la production de fleur de sel, de gros sel et de sel fin. La production de sel est rĂ©alisĂ©e dans des exploitations artisanales Ă  taille humaine oĂč les paludiers utilisent un savoir-faire ancestral[9] et des outils comme la lousse ou le las pour rĂ©colter le sel Ă  la main. Cette technique de rĂ©colte est rĂ©alisĂ©e sans l'utilisation de machines[10], ce qui permet de conserver l'authenticitĂ© et l'intĂ©gritĂ© du sel naturel. CĂŽte mĂ©diterranĂ©enne Production souvent fortement mĂ©canisĂ©e, avec des volumes trĂšs importants. La Compagnie des Salins du midi produit 4 millions de tonnes par an. Le groupe est Ă©galement le seul producteur europĂ©en Ă  mettre en Ɠuvre les 3 technologies de production solaire, thermique et miniĂšre. Salin-de-Giraud en bordure de la Camargue production d'un million de tonnes de sel par an. Salins d'Aigues-Mortes Marques La Baleine » et Le Saunier de Camargue ». "Camelles" Colline de sel aux Salins du Midi Ă  Salin-de-Giraud Arles. D'autres salins historiques ne produisent plus qu'en quantitĂ© limitĂ©. Les Salins-d'HyĂšres HyĂšres inutilisĂ©s depuis 1995. Les Salins de l'Île Saint Martin dans l'Étang de Bages-Sigean Marais salants de Porto-Vecchio Maroc Marais salants d'Oualidia Mexique Guerrero Negro, Basse-Californie du Sud ZapotitlĂĄn Salinas, Puebla SĂ©nĂ©gal Commune de Ngathie Naode/Kaolack Parasel, Farabougoun, Ndoffane Massercine, Daga DiakhatĂ©, Keur Toro, un chapelet de villages situĂ©s aux environs de Kaolack et qu'on dĂ©passe en allant vers Kaffrine et Tambacounda. Ils constituent en outre ce qu'il est convenu d'appeler la route du sel. Le sel, omniprĂ©sent et stockĂ© tout au long de la route, se devine par ailleurs sur le littoral Ă  droite, Ă  travers les incursions salines du Saloum bras de mer sur le continent. A un point presque anonyme de ce cercle vertueux de production de ce que certains auteurs ont appelĂ© l'aumĂŽne de Dieu, se dresse Ngathie NaoudĂ©, l'un des plus grands villages centres traditionnels de collecte du Sel. Ngathie NaoudĂ© entretient encore l'Ăąme d'une pratique hĂ©ritĂ©e de la tradition et qui, ailleurs, se motorise et se mĂ©canise de plus en plus. Comme Ă  la sociĂ©tĂ© nouvelle des salins du Saloum. Tout le contraire de Ngathie NaoudĂ© oĂč tout est encore artisanal. A la faveur de la marĂ©e haute, une ouverture canalisĂ©e est faite du bras de mer vers un point spĂ©cifique du continent amĂ©nagĂ© Ă  cet effet qui ainsi se remplit des dĂ©versements d'eau saline. Des personnes, choisies par la communautĂ©, sont prĂ©posĂ©es pour la surveillance de l'Ă©tang salĂ©e dont le contenu liquide s'Ă©vapore Ă  longueur des jours de veille. AprĂšs dessĂšchement de l'Ă©tang artificiel au bout de 15 Ă  20 jours, les gardiens s'en vont au village porter la bonne nouvelle. Les anciens se rĂ©unissent alors afin de fixer, pour toute la communautĂ©, le jour de la rĂ©cole, la plupart du temps un lundi ou un jeudi, prĂ©cise Moussa Faye, le chef de village de Ngathie NaoudĂ©. Ceci conformĂ©ment Ă  l'esprit de la tradition qui veut qu'il y ait des jours prisĂ©s par les esprits qui favorisent les grandes entreprises. La population est alors invitĂ©e Ă  une rĂ©colte individuelle dont le produit continue Ă  ĂȘtre rĂ©partie en trois tas, comme du temps des anciens. Un lot revenant Ă  la communautĂ© rurale qui y tire l'essentiel de ses revenus, Ă©valuĂ©s, selon la fluctuation du prix du sel, entre 2 et 4 millions de francs CFA par saison, souligne M. Faye. Absolument rien n'a Ă©voluĂ© de ce point. Jusqu'aux offrandes que l'on fait Ă  l'endroit des esprits, en particulier quand la saison semble donner des signes de morositĂ©. La seule touche moderne introduite dans la pratique est venue de l'UNICEF qui encadre les populations de Ngathie NaoudĂ© dans l'iodation du sel rĂ©coltĂ© ici. Le reste relĂšve tout entier de la tradition, d'une certaine culture perpĂ©tuĂ©e et acquise des ancĂȘtres. De la stratĂ©gie d'emprisonnement du salin Ă  la rĂ©colte, phase la plus exaltante de ce travail. Tout est manuel. Et puis, il y a ce corps Ă  corps intime, presque amoureux, avec la rĂ©colte. Une dimension qui est abolie au niveau de la sociĂ©tĂ© nouvelle des salins du Saloum, mĂ©canique et tout motorisĂ©e. La sociĂ©tĂ© s'est en outre dotĂ©e des formes de gestions les plus actuelles, participation au capital, conseil d'administration, etc. Tout ce qui rend anonyme, et Ă  outrance, le fruit du travail, l'effort du travailleur. Pour saisir cette dimension manuelle, humanisante de la rĂ©colte du sel telle qu'elle se fait Ă  Ngathie NaoudĂ©, il faut se laisser conter en images la descente des femmes dans l'Ă©tang salĂ©, le travail de cueillette avec les mains, la remontĂ©e en terre pleine, le travail de lavage du sel Ă  l'eau claire. Tous les petits soins apportĂ©s cette activitĂ© et qui rendent compte de la dimension presque culturelle et patrimoniale de la rĂ©colte traditionnelle du sel Ă  Ngathie NaoudĂ© et dans tous les villages environnants. Un bienfait du Saloum ? Toujours est-il que par la grĂące de cette activitĂ©, ces localitĂ©s peuvent revendiquer un progrĂšs dans l'intĂ©gration ouest-africaine et le commerce intrafricain. Les chasseurs et autres courtiers de cette denrĂ©e prĂ©cieuse, prĂ©sents ici, viennent en effet du Mali, de la CĂŽte d'Ivoire et d'ailleurs. De plus, Ngathie NaoudĂ© qui reste une localitĂ© essentiellement paysanne a comme inversĂ© le spectre de l'exode rural et de la mystique urbaine. Ici, explique Moussa Faye, les jeunes ne vont presque plus en ville pendant la saison sĂšche. Ils s'investissent plutĂŽt dans cette activitĂ© mĂȘme si, ajoute-t-il, ils prĂ©fĂšrent la mise en sac et le transport Ă  la rĂ©colte, qui Ă©choit essentiellement Ă  la gent fĂ©minine. Pour dire que quand la rĂ©volution saline est Ă  l'Ɠuvre, cette mystique urbaine nĂ©e du mirage de l'urbanitĂ© et de l'exode rural s'Ă©teint de plus en plus. Alors mĂȘme que Ngathie NaoudĂ© s'africanise au mĂȘme rythme. L'exploitation du sel constitue la principale activitĂ© des populations pendant la pĂ©riode allant de janvier Ă  mai. Le conseil rural tire l'essentiel de ses recettes Ă  partir de cette ressource naturelle prĂšs de 4 millions par an. Aussi, de cette exploitation du sel, les populations de cette communautĂ© rurale parviennent Ă  disposer de revenus permettant de faire face Ă  leurs besoins quotidiens. Cependant, dans cette localitĂ© du dĂ©partement de Kaolacks, on note une insuffisance notoire des infrastructures hydrauliques, routes, Ă©lectricitĂ©, tĂ©lĂ©phone De plus, l'inexistence d'une ambulance constitue une des prĂ©occupations de ses populations. Pour quelqu'un qui effectue ce voyage pour la premiĂšre fois Ă  partir de Fatick,, il faut aller jusqu'Ă  Kaolack, puis emprunter la route nationale n° 1. Tout juste aprĂšs Kahone, une commune rattachĂ©e maintenant au dĂ©partement de Kaolack, des centaines de sacs de sels proposĂ©s Ă  la vente sont disposĂ©s tout le long de la route. Ce qui laisse penser que l'exploitation du sel dans cette zone constitue une des principales activitĂ©s des populations dans cette zone. Et c'est le mĂȘme constat jusqu'Ă  Ngathie NaoudĂ©. Dans cette communautĂ© rurale, la ressource naturelle qu'est le sel constitue un atout de taille. Chaque annĂ©e, plus prĂ©cisĂ©ment de janvier Ă  mai, la rĂ©colte du sel devient pratiquement l'unique activitĂ© des habitants de ce terroir. Et c'est le conseil rural qui organise l'exploitation de la ressource. DĂšs le dĂ©but du mois de janvier, le conseil rural recrute des gens qu'on appelle lĂ -bas "Sakh-Sakh". Ce sont eux qui veillent au niveau des salins. Et lorsque le sel arrive Ă  maturitĂ©, il choisit le jour du dĂ©marrage des activitĂ©s mais en informant la veille les populations de la communautĂ© rurale. Ainsi, c'est le grand rush vers les salins. Selon un conseiller rural et prĂ©sident de la commission "Environnement et hydrauliques", prĂšs de 800 personnes s'investissent dans cette activitĂ© hommes et femmes bien organisĂ©e par le conseil rural. Si une personne parvient Ă  extraire le sel, elle le divise en trois parties dont l'une revient Ă  la communautĂ© rurale. Pour la commercialisation, notre interlocuteur soutient que des "dioulas" venant du pays, du Mali, de la Gambie et mĂȘme de la GuinĂ©e-Bissau viennent acheter le produit. Le sac de 100 kg est vendu au maximum Ă  750 francs. AprĂšs la commercialisation, le conseil rural dĂ©sintĂ©resse les veilleurs, les contrĂŽleurs et ceux de la commission de vente en leur octroyant le 1/3 de ses recettes tirĂ©es de cette ressource. Ainsi, le conseil communal affirme que chaque annĂ©e, le conseil rural fait entrer dans ses caisses prĂšs de 4 millions de francs avec l'exploitation du sel et que des centaines de familles parviennent Ă  disposer de revenus leur permettant de vivre pour le reste de l'annĂ©e. Le lac Rose Histoire Les premiers marais salants semblent avoir Ă©tĂ© inventĂ©s par les Romains sur le pourtour de la MĂ©diterranĂ©e ainsi qu'en Europe de l'Ouest, Ă  cette Ă©poque dans le nord de la France et en Belgique, ou plus au sud en VendĂ©e BrĂ©tignolles-sur-Mer, en Loire-Atlantique Piriac-sur-Mer ou encore dans la zone de l'actuel marais poitevin, la production le sel Ă©tait ignigĂšne », c'est-Ă -dire issue de l'Ă©vaporation de saumures dans des fours alimentĂ©s par du bois. Les saumures Ă©tant elles-mĂȘmes issues de grandes quantitĂ©s d'eau de mer. Elles Ă©taient chauffĂ©es et cristallisĂ©es dans de fins creusets d'argile dont le gabarit a Ă©voluĂ© dans le temps et d'une rĂ©gion Ă  l'autre. Il faut attendre le Moyen Âge pour que l'Atlantique voit apparaĂźtre les premiers amĂ©nagements des marais salants en eaux et en bassins. Mais bien plus tĂŽt les Étrusques, les PhĂ©niciens, les Grecs construisaient des marais salants. Les routes du sel sont Ă©voquĂ©es dĂšs l'AntiquitĂ©. HĂ©rodote et Strabon, gĂ©ographes, Ă©voquent ce commerce du sel dans de nombreux textes. Le sel circulait non seulement dans le bassin mĂ©diterranĂ©en, mais Ă©galement dans le Moyen-Orient sur les routes qui joignent le golfe Persique Ă  la MĂ©diterranĂ©e orientale se croisant Ă  Tadmor, l'antique Palmyre, dont les salines Ă©taient considĂ©rables. On voit les rivages de la mer Noire devenir l'ouverture des chemins du sel Ă  l'Europe orientale et ainsi fournir Ă  Byzance une monnaie d'Ă©change avec les Slaves. Le sel transitait par Rome venant des salines d'Ostre par le sud, et il partait vers le nord par la via salaria» la route du sel pour aller jusqu'aux confins septentrionaux de l'empire. En Provence on a commencĂ© Ă  exploiter le sel durant l'AntiquitĂ© Ă  l'Ă©poque des Grecs, les PhocĂ©ens en faisaient le commerce. Puis Ă  partir du VIe siĂšcle, le Languedoc marais de Peccais, la Provence et la Sardaigne deviennent des producteurs de sel. Des salins, dĂ©veloppĂ©s dans ces rĂ©gions Ă  partir de cette Ă©poque, sont toujours en activitĂ©. La gabelle Ă©tait une taxe sur le sel en France au Moyen Âge et Ă  l'Ă©poque moderne. Les contrebandiers s'opposant Ă  cette taxe, dont l'un des plus connus est Louis Mandrin, Ă©taient appelĂ©s des faux-sauniers, en oppositions aux sauniers producteurs de sel. Aspects sanitaires et environnementaux La vie biologique de la saline est contrainte par la forte teneur en sel qui ne permet la vie que de certains microbes et de quelques crustacĂ©s artemia. Cette vie microbienne, et l'effet du rayonnement UV solaire contribuent Ă  assainir l'eau d'une grande partie de sa pollution organique si les contaminants sont biodĂ©gradables. Lors de l'Ă©vaporation de l'eau, certains polluants sont fortement concentrĂ©s dans le sĂ©diment de la saline et peuvent ĂȘtre retrouvĂ©s dans le sel rĂ©coltĂ© Ă  sa surface[12]. Le plomb est l'un des contaminants les plus frĂ©quents des salines[12], et problĂ©matique car source de saturnisme. Le sel marin ainsi rĂ©coltĂ© en contient toujours un peu, mais habituellement moins de 2 mg/kg seuil Ă  ne pas dĂ©passer[13]. Des contaminations externes » peuvent survenir Ă  partir de l'eau introduite dans la saline et/ou de retombĂ©es Ă  partir de l'environnement, et notamment par du plomb de chasse et/ou de ball-trap. Ainsi en 2018 Ă  la suite d'analyses faites par la DGCCRF[14] sur du sel de GuĂ©rande vendu par Lidl, le journal Sud-Ouest relaye[15] l'information qu'une partie du sel de GuĂ©rande mis sur le marchĂ© d'avril 2017 Ă  janvier 2018 sous forme de sachets, de bocaux de fleur de sel et de gros sel contenait environ 11 mg de plomb par kg soit plus de 5 fois le seuil maximal fixĂ© Ă  2 mg/kg. Un seul bassin est touchĂ© par ce phĂ©nomĂšne et la cause de la contamination est un apport de grenaille de plomb autrefois reçue d'un ball-trap proche, comme l’avait dĂ©jĂ  fait constater par huissier l’ancien propriĂ©taire du lieu 16 ans plus tĂŽt, en 2002[15]. Depuis la sociĂ©tĂ© de chasse de La Turballe a Ă©loignĂ© son ball-trap annuel de 300 mĂštres, mais la contamination persiste et si le plomb est interdit depuis 2005 pour les tirs portĂ©s vers les zones humides, il reste autorisĂ© et mĂȘme parfois imposĂ©[16] pour le ball-trap. Le sel est connu pour fortement augmenter la corrosion du plomb-mĂ©tal et de la plupart des mĂ©taux et pour augmenter la lixiviation de ces mĂ©taux dans le sol ou le sĂ©diment plus encore si le milieu est acide[17]. On sait depuis plus d'un siĂšcle que, comme l'eau acide, l'eau salĂ©e interagit avec certains composĂ©s du plomb en les solubilisant[18]. Il a mĂȘme Ă©tĂ© proposĂ© dans le passĂ© d'utiliser de l'eau salĂ©e pour dĂ©contaminer en les lavant des sols polluĂ©s par du plomb[19], dont des buttes de tir » contaminĂ©es par le plomb de munitions[20]. Le sel augmente la mobilitĂ© et la phytotoxicitĂ© du plomb et peut aggraver la pollution d'eaux de drainage issues d'un sol contenant du plomb[21]. Dans les salines le plomb peut contaminer le sel mais aussi les petits crustacĂ©s type Artemia qui s'y dĂ©veloppent[22]. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ En espagnol, il s'agit des salinas. L'ancien français saline s'applique dĂšs l'Ă©poque moderne et encore aujourd'hui Ă  des exploitations de sel terrestres. ↑ Selon l'auteur d'un livre ancien rĂ©-Ă©ditĂ© en 2015, saunier Ă©tait en France plutĂŽt employĂ© au sud de la Loire, tandis que paludier Ă©tait employĂ© au nord. Voir en EugĂšne Lefebvre et Ligaran, Le sel Essai sur la chimie, Ligaran, 22 avril 2015, 85 p. ISBN 978-2-335-05465-1, lire en ligne. ↑ ↑ en Salt Ponds of San Francisco », sur Atlas Obscura consultĂ© le 19 mai 2016. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. II -Île de RĂ© », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 17-19 lire en ligne. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. III -Saintonge », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 19-32 lire en ligne. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. IV -Île d'OlĂ©ron », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 32-33 lire en ligne. ↑ Marais salants de GuĂ©rande. ↑ [1] ↑ [2] ↑ a et b Jeanneau S 1997 Dynamique des sels nutritifs, des mĂ©taux en traces et des bactĂ©ries hĂ©tĂ©rotrophes dans le systĂšme salicole de GuĂ©rande Loire atlantique Doctoral dissertation, Nantes rĂ©sumĂ©. ↑ Boury, M. 1938 Le plomb dans le milieu marin. Revue des Travaux de l'Institut des PĂȘches Maritimes, 112, 157-165. ↑ MinistĂšre de l'Ă©conomie et des finances 2018Avis de rappel de sel de guĂ©rande. ↑ a et b Du plomb dĂ©couvert dans du sel de GuĂ©rande, Journal Sud-Ouest, 2018/03/05. ↑ ex La page de prĂ©sentation du ball-trap du BTC LES GARDES CELTIQUES prĂ©cise qu'une condition pour y participer est d'avoir son fusil personnel et ses cartouches chargĂ©es Ă  28 grammes de plomb maximum n°9 Ă  7. Les cartouches " Ă  billes d'acier sont interdites", consultĂ© 2018-03-07. ↑ rĂ©sumĂ© INRS. ↑ Mauri L 1907 Recherches sur la dĂ©composition de l'oxalate de plomb par des solutions salines. L. Reggiani. ↑ Djedidi, Z., Narasiah, M. S. K., Cheikh, M. R. B., Blais, M. J. F., Mercier, M. G., & Drogui, M. P. 2004. EnlĂšvement du plomb de sol contaminĂ© par lixiviation chimique. ↑ Guemiza K 2013 DĂ©contamination Ă  l'Ă©chelle pilote des particules fines de sols de buttes de tir Ă  l'arme lĂ©gĂšre polluĂ©es en cuivre, plomb, antimoine et zinc par lixiviation acide et saline Doctoral dissertation, UniversitĂ© du QuĂ©bec, Institut national de la recherche scientifique. ↑ El-Azab 2005. MobilitĂ©, biodisponibilitĂ© et phytotoxicitĂ© du plomb et du zinc en conditions salines cas du ray-grass dans une terre argilo-limoneuse et application aux risques de rĂ©utilisation des eaux de drainage pour l'irrigation dans le delta du Nil Doctoral dissertation, Nancy 1. ↑ Aloui, N., Amorri, M., & Choub, L. 2010. Étude d’impact des mĂ©taux traces Hg, Cd, Pb, Cu et Zn dans les cystes et la biomasse" d’Artemia" exploitĂ©s dans la saline de Sfax. Voir aussi Bibliographie Gildas Buron, Hommes du sel - Bretagne des marais salants, Skol Vreizh, Morlaix. ISBN 2-911447-42-5. Gildas Buron, Bretagne des marais salants - Deux mille ans d'histoire, Skol Vreizh, Morlaix. ISBN 2-911447-58-1. Jean-Claude Hocquet, Hommes et paysages du sel, une aventure millĂ©naire, Actes Sud 2001 Georges Drano, Nicole Drano et les Ă©lĂšves de l’école publique d’AssĂ©rac, Les Marais-salants bretons, in Chantier BibliothĂšque de travail 944 de l'ICEM, dĂ©cembre 1983 texte en pdf par Marjolaine Billebault, dĂ©cembre 2012 Articles connexes Chlorure de sodium Sel alimentaire Fleur de sel Marais Marais maritime Mine de sel Saunerie Sel de dĂ©neigement Liens externes Éco-musĂ©e du marais salant Forum des Marais Atlantiques PĂŽle relais en faveur des zones humides littorales Manche Atlantique et Mer du Nord MusĂ©e de Batz-sur-Mer SchĂ©ma, histoire et photos de marais salants du Pays de Retz Site sur le sel et les sauniers de l'Île de Noirmoutier Du sel et des hommes

selmarin récolté à la main. Le sel. il y a 1000 ans de cela , l ile fournissait du sel à toute l europe qui l utilisée pour conserver la nourriture,les techniques d aménagements de terres incultes en marais salant furent développés par les romains puis par les moines, le sel fut la convoitise de bien des peuples et fut l objet de longues guerres, le sel durant presque 10

Dansles marais salants, le sel rĂ©coltĂ© est stockĂ© sur une surface plane. On admet qu’un tas de sel a toujours la forme d’un cĂŽne de rĂ©volution. 1. Pascal souhaite dĂ©terminer la hauteur d’un cĂŽne de sel de diamĂštre 5mĂštres. a. Il possĂšde un bĂąton de longueur 1 mĂštre. Il effectue des mesures et rĂ©alise les deux schĂ©mas ci –dessous. DĂ©montrer que la hauteur de ce cĂŽne de
Dansles marais salants, le sel rĂ©coltĂ© est stockĂ© sur une surface plane. On admet qu'un tas de sel a toujours la forme d'un cĂŽne de rĂ©volution. 1. a. Pascal souhaite dĂ©terminerla hauteur d'un cĂŽne de sel de diamĂštre 5 mĂštres. Il possĂšde un bĂąton de longueur I mĂštre. Il effectue des mesures et rĂ©alise les deux schĂ©mas ci-dessous Manytranslated example sentences containing "rĂ©coltĂ© dans les marais salants" – English-French dictionary and search engine for English translations. Dansles marais salants, le sel rĂ©coltĂ© est stockĂ© sur une surface plane comme l’illustre la photographie ci-contre. On admet qu’un tas de sel a toujours la forme d’un cĂŽne de rĂ©volution. Pascal souhaite dĂ©terminer la hauteur d'un cĂŽne de sel de diamĂštre 5 m. Il possĂšde un bĂąton de longueur 1 m. Il effectue des mesures et

AprĂšs24 h d’évaporation, le Salinier tire le sel, naturellement gros, Ă  l’aide du volant. Le sel Ă  l’Ancienne est ensuite stockĂ© dans les salorges pour sĂ©cher lentement. C’est cette mĂ©thode qui lui donne toute sa lĂ©gĂšretĂ© et sa richesse.

Unmarais salant est un marais salĂ© qui a Ă©tĂ© transformĂ© pour pouvoir y rĂ©colter du sel. À Saint-Hilaire, l'eau de mer vient par le Jaunay Vrai Faux. Attention Ă 

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Pouraffirmer et valoriser la qualitĂ© supĂ©rieure de leur produit, les paludiers ont souhaitĂ© la mise en place d'un Label Rouge Sel marin de l'Atlantique. Celui-ci fut obtenu en 1991 (Homologation N° 06/91). Ce sel Label Rouge a pour caractĂ©ristiques communicantes d’ĂȘtre un sel marin gris, rĂ©coltĂ© manuellement, sans additif et riche en

Lesel de qualité alimentaire est un produit cristallin se composant principalement de chlorure de sodium, provenant de marais salants, de sel gemme ou de saumures provenant de la dissolution de sel gemme et répondant aux spécifications suivantes : chlorure de sodium : pas moins de 97 % de l'extrait sec, non compris les additifs ;
\n\n\n\ndans les marais salants le sel récolté est stocké
LasalinitĂ© est une des caractĂ©ristiques les plus connues de l’eau de mer. Le long de nos cĂŽtes, elle contient environ 30 g de sel par litre. C’est ce sel que les paludiers et les sauniers rĂ©coltent dans les marais salants grĂące Ă  l’évaporation de l’eau, sous l’effet conjuguĂ© du soleil et du vent, qui se concentre de plus en plus en sel jusqu’à la pĂ©riode de la rĂ©colte.

CharlesPerraud a contribuĂ© Ă  sauver le marais-salant de GuĂ©rande et le mĂ©tier de paludier. Avec sa femme Dominique, il s’est battu pour que la presqu’üle ne soit plus Ă  vendre. Aujourd’hui, 320 paludiers dont 223 en

OĂčest stockĂ© le sel rĂ©coltĂ©? Le sel est stockĂ© dans les salorges. La faune et la flore des marais. Dans les marais salants, beaucoup d’oiseaux viennent nicher car c’est un grand rĂ©servoir de nourriture, l’eau est riche en petits animaux et poissons.

Lextraction du sel dans les marais salants de Séné s'est développé de la fin du XVIII° siÚcles et jusqu'à l'entre-deux-guerre qui a vu la disparition des derniers paludiers de la commune. Une fois le sel récolté dans les oeillets des marais salants, il fallait le stocker pour le metttre à l'abri de la pluie et Tableau de Marcel MENTHENHOVEN Chemin de Morbihan vers

Lesmarais salants fonctionnent totalement naturellement avec l'ocĂ©an le soleil et le vent. L'eau de mer sous l'effet du soleil et du vent s'Ă©vapore et le sel contenu dans l'eau de mer se cristallise dans les Ɠillets. L'eau de mer va suivre un cheminement Ă  travers les diffĂ©rents bassins (vasiĂšres, adernes, fares, Ɠillets) pour se concentrer en sel au fur et Ă  mesure.
Lessels marins ou sels de mer, comme le sel de GuĂ©rande, sont obtenu par Ă©vaporation de l’eau de mer, sous l’action du soleil et du vent dans des marais salants ( salines marines ), se sont des sels naturels sans additifs ni produits chimiques. Ils peuvent ĂȘtre secs ou humides : de 2 Ă  4 % d’humiditĂ© pour les sels humides, suivant
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